Mass Effect 3 : une fin, une conclusion, une explication

10 minutes de lecture


La série des Mass Effect domine depuis des années les jeux de science fiction à scénario. Au départ un RPG pure souche estampillé Bioware, bien trop similaire dans sa structure à leurs précédents titres (Jade Empire, Star Warts KOTOR), puis un second opus beaucoup plus orienté action mais pourtant plus passionnant, Mass Effect revient maintenant nous apporter une conclusion, un point final à l’histoire de Shepard et son combat contre les Moissonneurs. Inutile de vous dire que le final d’un Space Opera comme celui-ci se doit d’être irréprochable. Est-ce bien le cas ?

Les décors ont de la gueule !
Les décors ont de la gueule !

 

Space Hollywood Opera

Le jeu démarre sur les chapeaux de roue, plongeant le joueur au cœur d’une action trépidante. Les envahisseurs sont là, ça explose de partout et il faut survivre. Premier constat : la mise en scène en met plein la tronche. Concrètement, il ne se passe pas grand-chose, on progresse dans des faux couloirs, affrontant deux ou trois ennemis pas très futés. Mais c’est fait de manière à ce que l’on soit plongé à fond dans le truc. C’est une des forces de cet opus, à mon sens, de pouvoir immerger le joueur en quelques minutes dans des situations de crises intenses, mises en scènes avec brio. Heureusement à vrai dire, car comme je le signalais quelques lignes plus haut, le level design et le gameplay sont extrêmement basiques. Ce sont les subterfuges de la mise en scène qui rendent certains de ces passages passionnants. La beauté du jeu n’est pas non plus étrangère à la bonne immersion du joueur. C’est magnifique, tout simplement. La direction artistique est superbe et les effets de lumières toujours aussi… hypnotisants. On nage en plein Space Opera et chaque seconde passée sur telle ou telle planète nous le rappelle à grand coup de semelle dans la mâchoire. Mass Effect 3 est beau à en crever, chaque plan du jeu fait honneur au boulot des artistes, c’est indéniable. On réalise un véritable voyage dans l’espace et c’est bien là le point d’orgue de la série : elle a su proposer une véritable découverte, une exploration de mondes extraordinaires à une échelle « juste » galactique. Un grand merci aux créateurs donc, pour ce sentiment, ces sensations incroyables, ce rêve de gosse devenu réalité.

Le prologue du jeu est super impressionnant, avec une remarquable mise en scène !
Le prologue du jeu est super impressionnant, avec une remarquable mise en scène !

 

Salut Clint ! (et merci)

Difficile également de ne pas remercier un des grands noms de ce troisième épisode : Clint Mansell. Je ne sais pas si ce bonhomme vous parle, mais il s’agit d’un compositeur de musiques de film, notamment auteur d’une des plus belles bandes son cinématographiques, celle du film The Fountain. Il a donc signé pour remplacer Jack Wall, et composer la musique de Mass Effect 3. Le bougre nous a pondu une nouvelle fois une œuvre superbe, tantôt touchante, tantôt épique et guerrière. Il n’y a qu’une chose à dire : ce mec est un putain de génie. Désolé pour le langage, mais à un certain moment il faut reconnaitre les choses ! Bref on parlait plus haut de l’immersion, des sensations et du vécu, Clint Mansell n’est absolument pas étranger à tout ça. Sa musique lie tout le reste dans une sorte de maelström d’émotions, ni plus, ni moins.

Magnifique.
Magnifique.

 

C’est quand même loin d’être gagné pour Mass Effect 3

Mass Effect 3 est donc une parfaite réussite sur la forme, on ne peut malheureusement pas en dire autant sur le fond, bien en retrait sur un tas d’aspect. Premièrement, les personnages sont nettement moins réussis que ceux de l’épisode précédent. Une part de design peu inspiré, certes, mais également un gros manque au niveau l’écriture. On ne s’attache pas vraiment à eux, et contrairement aux précédents opus, ils ne marquent pas les esprits au fer rouge. Attention, certains sortent vraiment du lot – ceux que l’on connait, en fait – mais les nouveaux font vraiment pale figure. Sur l’ensemble des personnages, on note vraiment un attachement beaucoup moins fort que précédemment. Cela est également dû (deuxièmement, donc) aux choix de dialogues toujours plus rachitiques. Il avait était promis un nombre de lignes de dialogues beaucoup plus important qu’auparavant, mais on cherche toujours l’intérêt. Shepard, le joueur, a de moins en moins de répartie face à des personnages devenus que très moyennement intéressants… Sans s’en apercevoir, on nivelle vers le bas toute une qualité d’écriture pourtant si chère aux productions habituelles de Bioware. Bon, cela reste encore très bon, entendons-nous, mais au fil des épisodes, la série n’a pas vraiment évolué dans le bon sens sur le sujet. Comble du comble, avant de démarrer l’aventure le joueur se voit même proposer un mode « action » où tout ce qui concerne les dialogues est gérer automatiquement. Je cherche encore l’intérêt, si quelqu’un a une idée.

L'écran des compétences, toujours aussi peu intéressant...
L’écran des compétences, toujours aussi peu intéressant…

 

Vraiment loin…

Troisièmement (tiens, étrange de commencer un paragraphe comme ça, m’enfin vous suivez), on nage en plein couloirs à peine masqués. J’en parlais déjà dans la première partie de l’article, le level design est ultra mauvais. C’est même nul et non avenu, comme dirait l’autre. On s’ennuie ferme très souvent, alors que tout explose dans tous les sens. C’est assez surréaliste en fait quand on y pense. La structure des niveaux, associée à un gameplay plutôt dynamique certes, mais jamais renouvelé, n’apporte quasiment aucune surprise. Depuis la première mission, jusqu’au dernier niveau du jeu, vous allez faire exactement la même chose. De plus, le jeu est facile et ne nécessite aucune tactique de votre part. Vos coéquipiers font leurs trucs, on ne sait jamais trop quoi, mais ils sont suffisamment efficaces pour que l’on ne soit jamais obligé d’ouvrir l’interface immonde qui permet de leur donner des instructions. Voila, vous êtes pépère. C’est le cas lors des missions mais aussi de manière plus générale tout au long du jeu. C’est la guerre, le gros bordel partout où vous allez mais a aucun moment on ne sent stressé, en danger ou soucieux de l’avancée globale de l’ennemi sur les troupes alliées. La structure même du jeu est discutable. On reprend à peu de choses près celle de Mass Effect 2, mais dans un contexte totalement différent : la guerre intergalactique. Aucun problème, vous avez le temps de faire vos affaires où bon vous semble, dès qu’il y a un souci sur une planète, la troupe de Shepard résout le conflit à elle toute seule lors d’une mission d’une vingtaine de minutes face à des hordes d’ennemis tout aussi débiles les uns que les autres. Il n’y absolument aucun enjeu, aucune difficulté à résoudre un conflit qui, sur le papier, semble pourtant perdu d’avance. Ce quatrième (bravo) et dernier point fait vraiment partie de mes plus grosses déceptions en ce qui concerne Mass Effect 3. J’ai eu beaucoup de mal à m’immerger dans le contexte même du jeu. Autant ce dernier a réussi à me foutre dans l’espace en moins de deux minutes, sur une planète aussi merveilleuse qu’inconnue, avec les yeux écarquillés d’un gosse de 10 ans, autant j’en avais à peine quelque chose à foutre du conflit qui faisait rage tout autour de moi. Quel sentiment étrange.

Vous avez la pression. A peine.
Vous avez la pression. A peine.

 

Bon et cette fin alors ?

Avant de conclure cette chronique, je souhaitais faire un léger retour sur le débat sans queue ni tête à propos de la fin de Mass Effect 3. Bon, la fin est ce qu’elle est, un poil décevante car reprenant les poncifs de la science fiction sans vraiment apporter de pierre à l’édifice. Elle est également décevante car il reste quelques zones d’ombres, à priori éclaircies par certains DLC (je tacle cette pratique au passage, je ne vais pas encore m’étendre sur le cas Bioware/EA mais n’en pense pas moins), mais facilement interprétable en tant que tel. Si on a bien suivi l’histoire, tout est à peu près limpide et logique. La fin de Mass Effect 3 est une véritable conclusion à la série. Je ne vois vraiment pas où est la source de tous les mécontents de la communauté. Enfin si, je vois et entends certains discours, mais rien, absolument RIEN, ne pourrait justifier de plier l’échine comme l’a fait Bioware en ressortant après coup une nouvelle fin. De plus, ces nouvelles scènes sont complètement nazes et n’apportent rien de plus. Mais quelle faiblesse de la part du studio de développement ! C’est tellement moche, ou triste en fait, ce qu’ils ont fait. Ils laissent de ce fait la porte ouverte à tous les futurs piétinements artistiques possibles. C’est quand même loin d’être rare qu’une œuvre (film, jeux, livres, etc.), aussi bonne soit-elle, souffre d’une fin bien merdique. C’est extrêmement difficile de conclure une histoire ou une situation, et ça, le mec qui écrit son truc, le sait et fait au mieux selon tout un tas de pression des éditeurs, de délai, de souci de cohérence ou que sais-je. La démarche de Bioware est inacceptable à mon sens. Ils auraient surtout dû faire un gros doigt à Internet quand ça a commencé à râler. Ca va être dur de retrouver une crédibilité après ça…

Temps moyen avant l'immersion : 3.26 secondes.
Temps moyen avant l’immersion : 3.26 secondes.

 

Fin du coup de gueule… et fin de la chronique d’ailleurs. Mass Effect 3 m’a autant plu que déçu, il faut le reconnaitre. Une forme irréprochable pour un fond peu convaincant. Cet épisode conclue cependant de manière très correcte une série majeure du genre RPG / action et surtout d’une importance capitale pour la bonne représentation de la science fiction dans le monde du  jeu vidéo. C’est difficile à admettre mais… certains personnages vont me manquer, tout comme certains paysages luxuriants tout droits venus de planètes encore inexplorées. Enfin, tout droits sortis de la tête d’un véritable créateur. J’y ai cru.

 

Qualités

  • Des graphismes à tomber
  • Des musiques à tomber
  • Un univers cohérent et vaste que l’on peut explorer
  • La sensation très forte de faire un voyage dans l’espace
  • La mise en scène
  • Les missions secondaires bien intégrées au jeu

 

Défauts

  • Le gameplay et le level design de façon générale
  • Les interminables allers-retours à la Citadelle
  • La politique de DLC poussée à l’extrème
  • La faiblesse de Bioware / Electronic Arts
  • La communauté encore plus débile derrière cette série
  • Le sentiment qu’il se passe des trucs importants dans le conflit, mais que l’on continue à faire nos trucs dans notre coin

Note globale : 3.5/5

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Résumé de l’histoire de Mass Effect 1 et 2

Bon j’aurais pu faire un résumé moi-même mais je manque vraiment de temps et Internet a très bien su le faire de son côté. Voila, pour ceux qui ont oublié les évènements des épisodes précédents, suivez le Guide Mass Effect !

 

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15 réponses à “Mass Effect 3 : une fin, une conclusion, une explication”

  1. Je ne me suis jamais spécialement attardée sur Mass Effect, surtout par peur de comment la série a évolué au fil des épisodes, laissant l’action abrutissante au premier plan au détriment du RPG de base… D’autant plus que je suis quelqu’un plus portée sur l’école japonaise qu’occidentale en terme de RPG, que ce soit en terme de gameplay qu’en background (les dragons, la SF, toussa, toussa, pas forcément mes centres d’intérêt premiers).

    Mais ce que je comprends dans ta critique et que je retrouve dans beaucoup d’autres à propos de ce jeu, c’est la difficulté de ce troisième volet à pouvoir être apprécié en caractère individuel, là où l’épisode précédent avait réussi cette prouesse. Parce que pour le second, il a pu rallier les joueurs plus chevronnés sur l’action que par l’aspect RPG et surtout, il a pu rallier les joueurs PS3 vu que le premier était de base une exclusivité Xbox 360 (même si ce n’est plus le cas maintenant).

    Pour Mass Effect 3, j’ai plutôt l’impression que ce qui fait tenir le joueur en haleine est plutôt de découvrir le point final auquel il s’est impliqué de longues heures via l’épisode précédent, voire depuis le premier balbutiement de la série. C’est ce qui motive au-delà des déceptions bien réelles qui peuplent de nombreux esprits. Et, ayant suivi très légèrement le débat de cette fameuse fin, je reste moi aussi assez perplexe sur la réaction de BioWare. Même si elle était vraiment loupée comme beaucoup de joueurs ont pu le clamer haut e fort (plus fort que haut d’ailleurs), je ne vois même pas l’intérêt pour un développeur de revenir sur ses pas afin de caresser le joueur dans le sens du poil. Ils ont fait leur truc comme ça, qu’il reste comme tel, il n’y a pas besoin de venir corriger et modifier la donne, ce qui est d’autant plus dommageable que le joueur doive repasser par la case portefeuille pour en profiter. Erreur ou pas erreur, la moindre des choses pour un développeur, comportement qui lui assure une certaine dignité d’ailleurs, c’est d’assumer tel quel. Peut-être penseront-ils par la suite qu’ils ont fait une connerie par rapport à la fin, qu’avec le recul, ils auraient découvert qu’ils auraient pu la jouer autrement et mieux… Eh bien qu’ils l’admettent en interview dans les années qui suivront et apprennent de cette erreur afin que cela vienne servir leurs jeux à venir. On ne va pas sortir un album de musique en ressortant une nouvelle monture tous les ans de celui-ci qui viendra corriger les erreurs que je sache. En jeu vidéo, c’est exactement la même chose à mon sens. Un jeu est le témoignage du travail d’une époque d’une équipe de développement, ce qu’il a été capable de faire à ce moment précis, avec les qualités et les erreurs.

    • Tout d’abord, je tiens à dire qu’il est également assez difficile d’apprécier Mass Effect 2 individuellement car il n’a ni début, ni fin. Un vrai second épisode, donc. Là où le second est intéressant d’un point du vue individuel par rapport au reste de la triloge c’est qu’une grosse partie du jeu on recrute des coéquipiers et chacun d’eux est remarquablement bien écrit. Après, je reste persuadé que c’est très con d’avoir sorti le 2 sur PS3 sans le 1 (même si la BD explicative / prise en compte de choix à l’air pas trop naze) et que le second opus ne sert finalement qu’à donner envie de jouer au troisième, et ainsi voir la conclusion !

      On est d’accord pour la fin du 3, sinon. C’est effectiveent pareil pour de la musique, c’est complètement débile de revenir sur une oeuvre parce que trois pelés n’aiment pas. Juste une remarque cependant, la « nouvelle » fin (qui n’a rien de neuf, au mieux une fin étendue) est gratuite. Par contre il existe des DLC payants qui dévoilent certaines zones d’ombres.

      Cependant, si tu n’aimes pas le genre RPG SF bien américain, ne tente pas Mass Effect, ça risque de te laisser de marbre 🙂 . Par contre si tu souhaites un peu découvrir la SF et voyager dans l’espace, c’est peut être quand même un titre à tenter !

  2. J’aurais aimé écrire un truc intelligent en réponse mais:
    1/ je n’ai joué à aucun des 3 Mass Effect
    2/ je ne joue quasiment à aucun RPG
    3/ Margoth a déjà dit l’essentiel de ce que je pensais ; j’ai bien aimé le « clamer plus fort que haut » d’ailleurs 😉

    Tout ce que j’aurais à dire, c’est que d’une certaine façon, Bioware a inventé le patch de scénario. Mais je me demande si ça n’est pas plutôt EA qui a fait dans son froc à l’idée de froisser sa communauté si accroc à sa belle licence, et qui a imposé le DLC à Bioware. Ou pas, je ne sais pas.

    Moi, ça me rappelle, dans une bien moindre mesure, le clash autour de la fin d’Evangelion qui a divisé les fans (pour ne pas dire outré). Au final le créateur a refait plus ou moins la fin, mais n’a pas tout à fait changé le sens de sa critique originale des otakus.

    Ca fait un peu fin non assumée quand même.

    • Hello Alphajet !
      Oui, forcément y a du EA derrière toutes ces conneries. Il y a du EA derrière toutes les conneries, d’ailleurs. C’est d’ailleurs pas pour rien qu’ils ont été désignés comme « pire compagnie de l’année » loin devant Bank of America. Le monde entier les déteste, mais ça ne les empêche pas de cracher à la face de tous. Bref, ils ont forcément des tords sur le sujet.
      Et bien vu le coup de la fin d’Evangelion (que j’ai détestée, au passage) !

  3. AVant toute chose, bravo à toi Margoth pour ce commentaire des plus détailles / instrutifs.

    Bel article, c’est relativement complet et objectifs. Je n’ai jamais joué à cette série de jeux vidéo jusqu’à maintenant étant plutôt fan de J-rpg (qui s’apparente plus a des shônen manga adapté en jeux vidéo) mais je me laisserai peut-être tenter par le premier épisode.

  4. En finissant Mass Effect 2, j’étais transporté. Tout au long de cet opus, je me suis attaché aux personnages. Tali (bien plus intéressante que dans le 1), Legion, Garrus bien sûr et même Kasumi (voire Mordin, à sa manière), je me suis attaché à eux (Grunt, Jack, Jacob, Thane ou Zaeed et même Miranda, beaucoup moins).

    Rien de tel dans le 3. Certes, ça fait plaisir de voir tout le monde reveir (particulièrement Grunt et Jack), mais rien de tel. L’attachement n’est pas là. Je n’arrive pas à suspendre mon incrédulité devant la majeure partie des actions d’EDI non plus, même si l’heureuse surprise de l’origine d’EDI tempère un ressenti plutôt négatif (je ne peux en dire plus sans spoiler de trop). Et ME3 est très noir et blanc, là où ME2 (ne serait-ce que l’employeur de Shepard), navigue dans le gris.

    Enfin, désolé mais aucune musique de Mass Effect 3 n’arrive à la cheville de la musique de fin de la mission suicide de Mass Effect 2.

    Le meilleur Star Wars était le second (Return of the Jedi)
    Le meilleur Mass Effect était le second (Fight for the Lost)

  5. Bonjour,
    Alors pour info beaucoup ont été amèrement déçu par la fin de Mass Effect, c’est parce que beaucoup ne l’on pas comprises même si le DLC Final Enrichi apporte quelque infos supplémentaires. Pour ne pas spoiler, je vais juste évoquer la théorie de l’endoctrinement qui explique que la fin parfaite du jeu n’est pas celle que l’on croit. Voir un article sur Facebook d’un journaliste du magasine Role Playing Game : lien modéré, aucun accès public.

  6. Alors qu’on me dise que la saga Mass Effect est quelque chose d’énorme et que ne pas y avoir joué, c’est passé à côté de quelque chose je veux bien mais faire un article relatant l’inutilité du coup de gueule de la part des joueurs pour la fin, je dis stop.
    Je m’explique.
    J’ai joué à tous les mass effect. J’ai fait le premier suivi du second avec la même sauvegarde et j’ai apprécié l’incidence de mes choix dans le premier jeu et les voir se répercuter dans le second. Malheureusement, il se trouve que j’ai changé de console entre temps, ma première Xbox ayant rendu l’âme il m’a fallu en prendre une seconde et donc pour le trois, je n’avais aucune sauvegarde… WTF… Des personnages sont morts, des romances inutiles, des choix de scénario à chier (je ne m’excuse pas pour ma vulgarité). Tout ce que j’avais bâti, impossible à récupérer.
    Je me suis posé en découvreur de la série Mass Effect en commençant par le 3 et j’ai compris pourquoi tant de gens avaient du mal. De plus le choix de la fin possible en faisant un chargement de sa sauvegarde… à quoi ça sert j’ai envie de dire. C’est du même acabit que la fin de Deus Ex. Pourquoi choisir tout le long en se prenant la tête sur oui ou non, conciliation ou pragmatisme si c’est pour avoir droit à toutes les fins.
    J’ai tendance à jouer un boy scout dans tous mes jeux, j’aide tous le monde et je suis magnanime avec les méchants sauf quand ils sont casse-couilles et du sexe masculin. Toujours gentleman avec la gente féminine. Tout ce que j’ai fait n’a strictement servi à rien.
    Un article sur Mass Effect OK, mais pas pour brosser BioWare dans le sens du poil.

    • J’ai du mal à saisir le but de ton commentaire en fait. Tu râles sur un article qui râle sur les gens qui râlent. D’ailleurs l’article n’est pas centré sur ça, mais c’est le test du jeu, et comme ma tribune est libre, j’en profite pour dénoncé un système pathétique et non avenu.

      Justement, je brosse pas BioWare dans le sens du poil, j’insulte leur faiblesse face à une horde de consommateurs qui croient avoir tous les droits dans une société d’assistés et de bébés rois qui commencent à devenir grands. Je trouve surtout la fin de rechange complètement inutile vu que cela ne change rien au propos original. Donc je dénonce, oui, cette soumission et la nouvelle fin qui, elle, est un vrai foutage de gueule. On aime ou pas la fin hein, elle est loin d’être parfaite et notamment à cause du problème que tu cites (et aussi de poncifs SF un peu relous) mais bordel c’est quand même une conclusion. Ce n’est pas ouvert, et on a les réponses à à peu près toutes les questions. C’est perfectible mais quand même, c’est pas la fin de Lost non plus.

      Après j’ai rien compris à ton histoire, t’as perdu tes sauvegardes et tu t’es retrouvé avec les choix nazes des gens qui commencent au 3e épisode (ces gens là ne se posent pas de question « tiens je vais commencer par le 3 » d’ailleurs ?) ? Ben je sais pas quoi te dire… Joue sur PC ?

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