Actraiser Renaissance

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Que de remakes ces derniers temps ! Le marché de la nostalgie est juteux, et les éditeurs jouent à fond dessus pour ressortir de vieilles légendes. Des titres plus ou moins connus – Saga Frontier par exemple, n’était jamais sorti en France avant la version Remastered – au lifting plus ou moins prononcé, il y a en ce moment du « rétro neuf » pour tout le monde, pour tous les goûts !

Le dernier en date pour ma part, c’est Actraiser Renaissance, tiré du premier Actraiser donc, un jeu Super Nintendo que j’avais adoré étant gosse. Le jeu, hybride action / gestion / stratégie, ressort aujourd’hui sur un tas de plateformes modernes – les mobiles en tête – et se montre donc accessible à tous les curieux, où, comme moi, aux nostalgiques.

Il faut dire que les premières notes de musique, les premiers visuels, les premiers pas, rappellent bien des souvenirs. Un sentiment doux et agréable, qui prend une tournure étrange avec cette version Actraiser Renaissance. En effet, la faute à une direction artistique complètement ratée pour les phases d’action, on est très vite ramené à une réalité moins agréable que dans nos souvenirs. Ce premier niveau dans la forêt, culte pour un tas de raisons, la musique, la découverte des ennemis et des différents coups, l’impressionnant premier boss, montre ici un autre visage. Pourtant, niveau gameplay, on est en plein Actraiser, la musique, au choix réarrangée ou en version originale, tabasse comme jamais, mais visuellement, c’est juste impossible de s’immerger.

Oui, n’est-ce pas ? C’est très moche… Un mode « graphismes d’origine », comme les musiques, aurait été un plus !

Heureusement, les phases de gestion / stratégie sont plus agréables à jouer. Le gameplay, vraiment peu pratique sur la version originale, est maintenant plus fluide, plus simple, tandis que graphiquement, c’est plutôt joli. L’inverse des phases d’action en quelque sorte ! Et tant mieux, car ces séquences de gestion sont bien plus longues que celles d’action. Dans mes souvenirs, le temps était plus équilibré, mieux distribué entre ces deux pans du jeu. Peut-être que cela vient du fait qu’Actraiser Renaissance a aussi été conçu pour mobiles, ce qui expliquerait aussi la présence de nombreuses phases de tower defense, par ailleurs souvent pas très pratiques à gérer…

La première phase de gestion du jeu, en guise de long tutoriel.

Actraiser Renaissance est un jeu paradoxal. À la fois repoussant et pétri de nostalgie, on ne sait pas trop comment l’aborder, ni comment le recommander, ou le déconseiller. Personnellement, j’avoue avoir apprécié les premières heures, puis avoir un peu été lassé par le côté tower defense et interminable des phases de gestion, alors que je pensais vraiment que ça serait la direction artistique qui me découragerait en premier lieu. Un jeu paradoxal, je vous dis !

C’est toujours l’occasion d’écouter les musiques d’Actraiser en Symphonic Suite.

Cet article sur Actraiser Renaissance a été réalisé avec une version fournie par l’éditeur.

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