Orcs must die ! 2 (Willy is dead)

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Orcs must die ! 2

Toujours en retard sur les plannings de bonne société, je testais Orcs must die ! premier du nom pas plus tard qu’en fin d’année dernière, et ce fut plutôt une agréable surprise. Fun instantané, mécanismes de jeux nerveux, challenge assez tendu sur la fin sans être décourageant, trouvant ainsi un équilibre général assez intéressant, ce petit jeu indépendant avait en effet tout pour plaire. Depuis, et étant donné le succès d’estime de ce premier épisode, une suite a bien entendu vu le jour, mais malheureusement, on ne peut pas dire qu’elle m’ait vraiment tapée dans l’œil.

Si le premier Orcs must die ! misait tout sur un concept de tower defense solo avec un héros en appui contrôlé par le joueur, transformant chaque partie en boucherie organisée grâce à un level design étudié pour la gestion du carnage en masse, cette suite reste davantage dédié au multijoueurs, à la coopération. Pour information, j’ai testé uniquement le jeu en solo, m’attendant à retrouver les mêmes sensations de puissance éprouvées lors des mises en péril des bandes d’orcs aussi débiles qu’envahissants, qui tentaient de pointer leur nez au travers des fameux portails bleus. Seulement, il s’avère que ce Orcs must die ! 2 ne se montre pas taillé autrement que pour la coopération. Passé les premiers niveaux vraiment excellents, le level design apparaît alors bien fade, plus ouvert que son aîné, mettant ainsi de côté les ensanglantés couloirs de la mort pour laisser place à des environnements plus difficiles à gérer avec de simples pièges bien placés. Il s’avère même nécessaire de refaire plusieurs fois un niveau pour engranger des crânes, monnaies essentielles destinées à acheter diverses améliorations de pièges ou d’équipements. L’équilibre du premier ne semble donc pas respecté, du moins en solo, et le fun laisse finalement place à quelques débordements incontrôlés.

Pour le reste, rien ne change : le jeu demeure agréable à jouer. Même si l’arbalète, rapide mais peu puissante, est désormais remplacée par le tromblon, plus efficace mais terriblement lent à recharger, on se surprend encore à sauter au milieu du chaos et à charcuter de l’orc sans vergogne. L’humour est également toujours très présent, malgré l’absence du côté frais et surprenant du premier opus, forcément, le tout porté par quelque direction artistique et sonore des plus classiques. Bon, il reste cependant quelques riffs de guitare bien percutants, surtout lorsque les sanguinolents membres à la peau verte volent dans tous les sens, qui nous rappellent de temps en temps que c’est toujours un plaisir de recevoir à dîner ces si charmantes créatures. Seul problème à l’horizon, il faut vraiment être deux pour organiser une telle réception !

Voici un tower defense à faire uniquement à deux. Passez votre chemin si vous êtes un loup solitaire à la recherche de quelque sensation grisante, limite bouchère, comme pouvait proposer le premier Orcs must die !

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